Frais de visa lors de la démission d'essai

Devez-vous des frais de visa ou de recrutement si vous démissionnez pendant la période d'essai?
De nombreuses personnes travaillant à Dubaï, en particulier celles encore en période d'essai, se posent des questions sur les implications légales d'une démission précoce. L'une des questions les plus courantes est de savoir si les employés sont tenus de rembourser les frais de visa ou d'autres coûts de recrutement s'ils décident de partir pendant leur période d'essai. Dans cet article, nous détaillons les réglementations en vigueur aux Émirats arabes unis.
Démissionner pendant la période d'essai est-il légal?
Selon la loi des Émirats arabes unis, les employés sont autorisés à démissionner pendant leur période d'essai. Cependant, certaines règles doivent être respectées, selon que l'employé souhaite rejoindre un nouvel employeur après avoir démissionné ou quitter le pays.
Si l'employé souhaite rejoindre une nouvelle entreprise aux Émirats, il doit donner un préavis d'un mois à son employeur actuel. Dans ce cas, le nouvel employeur est tenu de rembourser à l'employeur actuel les coûts de recrutement et d'emploi. Ce processus est régi par le Décret-loi fédéral n° (33) de 2021, article 9, clause (3).
Que se passe-t-il si quelqu'un quitte les Émirats?
Si l'employé décide de quitter les Émirats arabes unis, il doit donner un préavis de 14 jours à son employeur actuel. Dans cette situation, il ne peut pas travailler aux Émirats arabes unis pendant au moins trois mois. S'il choisit de revenir dans les trois mois et accepte un nouvel emploi, le nouvel employeur doit rembourser à l'employeur précédent les coûts de recrutement.
Ce processus est régi par l'article 9, clause (4) du Décret-loi fédéral n° (33) de 2021.
Conséquences de la violation de l'obligation de préavis
Si l'employé ne respecte pas la période de préavis requise, il est obligé de compenser l'autre partie d'un montant équivalent à son salaire pour la période de préavis restante, ou sa partie proportionnelle. Cette obligation est stipulée à l'article 9, clause (5) de la loi.
De plus, si quelqu'un quitte le pays sans préavis approprié, il ne peut obtenir un nouveau permis de travail aux Émirats arabes unis pendant un an. Cette pénalité est régie par la clause (6) de l'article 9.
Exceptions : Quand l'interdiction d'emploi ne s'applique-t-elle pas?
Dans certains cas, les employés peuvent être exemptés de l'interdiction d'emploi d'un an. Cela inclut ceux qui :
Possèdent des qualifications professionnelles ou académiques recherchées,
Résident aux Émirats arabes unis sous parrainage familial,
Sont titulaires d'un visa doré,
Ou font partie de catégories professionnelles déterminées par les besoins du marché du travail national.
Ces exceptions sont régies par la Résolution du Cabinet n° 1 de 2022, article 11.
Les employés doivent-ils payer les coûts de visa ou de recrutement?
Les lois des Émirats arabes unis interdisent explicitement aux employeurs de facturer aux employés les coûts de visa ou de recrutement, soit directement, soit indirectement. L'article 6, clause (4) du Décret-loi fédéral n° (33) de 2021 stipule que les employeurs ne peuvent pas transférer ces coûts aux employés.
Cela signifie que si un employé démissionne pendant sa période d'essai, que ce soit pour accepter un nouveau poste ou quitter le pays, l'employeur actuel ne peut pas exiger le remboursement des coûts de visa ou de recrutement.
Conclusion
Les employés à Dubaï peuvent démissionner pendant leur période d'essai mais doivent veiller à respecter les règlements concernant le préavis. Ceux qui souhaitent travailler dans une entreprise différente doivent donner un préavis d'un mois, tandis que ceux qui quittent le pays doivent donner 14 jours. Le paiement des frais de visa et de recrutement ne relève pas de la responsabilité de l'employé.
(Source de l'article : Annonce MoHRE.)
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