Répression des EAU: Malik Exchange sanctionné

La répression des EAU contre le blanchiment d'argent : Malik Exchange pénalisé et licence révoquée.
Dans un esprit de transparence financière et de stricte adhésion aux réglementations internationales, la Banque centrale des Émirats arabes unis a de nouveau pris des mesures significatives contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. La dernière mesure consiste à révoquer la licence d'exploitation de Malik Exchange, une société de change, tout en imposant une amende de 2 millions de dirhams. La décision a été justifiée par le fait que l'entreprise avait à plusieurs reprises violé les lois sur le blanchiment d'argent et n'avait pas respecté les exigences de prévention du financement du terrorisme.
Que s'est-il exactement passé?
La Banque centrale a souligné dans son communiqué que Malik Exchange n’avait pas respecté les lois anti-blanchiment d'argent en vigueur aux Émirats arabes unis (Anti-Money Laundering – AML) et les réglementations visant à prévenir le financement du terrorisme et des organisations illégales (CFT). Au cours du processus d'inspection, l'autorité a mené des enquêtes détaillées qui ont clairement révélé une série de violations.
En conséquence, la Banque centrale a :
Imposé une amende de 2 millions de dirhams,
Révoqué leur licence,
Et effacé le nom de la société de change du registre officiel.
Ces actions envoient un signal clair à tous les acteurs du secteur financier : le respect de la loi n'est pas optionnel mais une exigence incontournable.
Pourquoi cette affaire est-elle importante?
Les Émirats arabes unis ont pris des mesures décisives ces dernières années pour s'assurer que leur système financier se conforme pleinement aux attentes internationales. Dans le cadre de cela, des réformes significatives ont été mises en œuvre dans les secteurs bancaire, de l'assurance et du change.
Le cas de Malik Exchange est particulièrement significatif car :
Il s'agit de l'une des premières licences de change révoquées publiquement aux EAU en vertu de la loi anti-blanchiment d'argent,
L'amende de 2 millions de dirhams n'est pas simplement symbolique – elle a de graves conséquences financières,
Être retiré du registre signifie qu'ils ne peuvent pas redemander une licence opérationnelle sous le même nom à l'avenir.
Ce n'est pas le premier cas
La Banque centrale a clairement indiqué que les institutions financières et les assureurs ne sont pas au-dessus de la loi. Récemment, des mesures ont été prises contre d'autres organisations :
Le 18 août 2025, la licence de YAS Takaful PJSC a été suspendue pour non-conformité aux réglementations des compagnies d'assurance,
Le 11 juillet, la licence d'Al Khazna Insurance Company a été suspendue,
En mars, la Banque centrale a imposé une amende de 2,62 millions de dirhams à deux assureurs et cinq banques car ils ne respectaient pas les normes de conformité fiscale.
Tout cela indique que l'autorité de régulation n'hésite pas à appliquer de sévères conséquences en cas de non-conformité.
Surveillance continue et responsabilité
La Banque centrale a clairement déclaré que toutes les sociétés de change, leurs propriétaires et employés sont tenus de se conformer aux lois du pays. Les inspections sont régulières et ne se limitent pas à la période de licence. L'autorité vise à prévenir et à détecter les abus au sein du système financier, en portant une attention particulière aux domaines suivants :
Mesures anti-blanchiment d'argent (AML),
Protection contre le financement du terrorisme (CFT),
Conformité aux sanctions internationales,
Transparence et exigences d'identification des clients (KYC).
À quoi s'attendre à l'avenir?
La mesure actuelle renforce que les ÉAU resserrent encore plus leurs pratiques de supervision financière. L'objectif est clair : s'assurer que le système financier du pays est fiable, transparent et exempt de toute activité illégale.
À l'avenir, des :
Inspections inopinées plus fréquentes,
Examens détaillés des rapports sur le blanchiment d'argent,
Évaluations plus strictes des audits et rapports externes,
Ceux qui ne répondent pas à ces attentes auront à faire face à de lourdes amendes, des suspensions de licence et même une exclusion permanente du marché.
Résumé
Le cas de Malik Exchange ne fait pas exception mais fait partie d'une série complète de durcissements réglementaires visant à nettoyer en profondeur le secteur financier. La Banque centrale des Émirats arabes unis n'émet pas seulement des avertissements mais prend activement des mesures contre ceux qui ne respectent pas les lois. Cette détermination sert la sécurité à long terme du système financier – pour les investisseurs et les clients.
(La source de l'article est une déclaration de la Banque centrale des Émirats arabes unis.)
Si vous trouvez une erreur sur cette page, merci de nous en informer par e-mail.