Expropriations Massives : Cloisons Illégales à Dubaï

Expropriations Massives à Dubaï : Lutte Contre les Cloisons Illégales dans les Appartements
Ces dernières semaines, la municipalité de Dubaï a lancé une répression à grande échelle contre les cloisons non autorisées dans les appartements, visant à garantir la sécurité des résidents et à faire respecter les réglementations sur les incendies. Les autorités ont inspecté de nombreux quartiers, dont Al Rigga, Al Muraqqabat, Al Barsha, Al Satwa, et Al Raffa, ciblant les appartements où des cloisons temporaires, des mezzanines ou des conversions de cuisine en chambres étaient utilisées pour augmenter l'espace utilisable.
Conditions de Vie Surpeuplées à Cause des Options Limitées
Un locataire concerné, vivant avec son frère dans la mezzanine d'un appartement de deux chambres, a partagé que 16 personnes partageaient l'appartement. L'espace n'était peut-être pas luxueux, mais les rotations de quarts de travail le rendaient vivable pour eux. Ils ont emménagé il y a deux mois, assurés par le courtier que l'arrangement était légal. Cependant, ils ont été sommés de quitter l'appartement immédiatement après une inspection surprise par la municipalité et le service incendie.
De Cuisine à Chambre, Séparée par un Rideau
Une autre résidente, qui travaille dans un salon de beauté, vivait auparavant dans une "chambre" convertie à partir d'une cuisine. Son espace de vie se composait d'un rideau, d'un ventilateur et d'un loyer mensuel de 600 dirhams. Cependant, elle a également dû déménager car la municipalité a jugé l'arrangement dangereux. Actuellement, elle vit chez un ami mais n'est pas certaine de la durée pendant laquelle elle pourra y rester.
Salaires Bas Insuffisants pour un Logement Légal
Un coursier de livraison de nourriture a déclaré que bien qu'il savait que les cloisons en contreplaqué étaient non autorisées, il n'avait pas le choix car il ne pouvait pas se permettre un appartement indépendant. Il louait l'espace pour 700 dirhams et partageait les coûts des services publics. Lorsque les inspecteurs sont arrivés, il n'y a pas eu de discussion ; ils ont emballé leurs affaires et ont quitté les lieux cette nuit-là.
Un jeune homme travaillant dans un magasin de montres partageait un salon avec cinq autres personnes. Il a mentionné que le propriétaire avait fait installer les cloisons et qu'ils n'étaient pas en faute. Bien qu'ils sachent que la municipalité avait averti les propriétaires, ils n'avaient jamais reçu d'avis officiel. Malgré cela, il a reconnu que l'installation était illégale—mais avec un salaire de 2 000 dirhams, il ne pouvait pas se permettre autre chose.
Des Avertissements Ont Été Donnés, Mais Beaucoup Ont Été Ignorés
La municipalité de Dubaï a souligné que l'objectif de la campagne n'est pas de sanctionner les locataires mais de protéger les vies et les biens. Les autorités ont précédemment averti les propriétaires et les bailleurs que toutes les modifications architecturales, temporaires ou permanentes, nécessitent un permis. La campagne vise à sensibiliser et à supprimer les structures qui ne respectent pas les normes.
Relocalisations Forcées—Et Après ?
La suppression des cloisons et mezzanines illégales pourrait affecter des centaines, voire des milliers, de résidents à faible revenu dans divers districts de Dubaï. Bien que les autorités affirment que l'objectif est d'améliorer la sécurité, beaucoup de personnes n'ont nulle part où aller car les loyers légaux abordables sont difficiles à trouver. La situation met en lumière le défi sociétal où la hausse des coûts de logement et les bas salaires des immigrants forcent un plus grand nombre de personnes à vivre dans des conditions non officielles et dangereuses.
(Source de l'article : Déclaration de la municipalité de Dubaï.)
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